LA CYCLISTE DE PANTIN (PREMIER ÉPISODE DU FEUILLETON L’OURCQ FATAL)

Plus de dix ans après sa première présentation, voici la reprise de la première époque La Cycliste de Pantin du feuilleton urbain L’Ourcq fatal. Le texte a été écrit et sera dit in situ par le concepteur de la promenade.

La ville va être pareille à une immense phrase, à des mots, à une syntaxe que chacun lirait sans y prendre garde ou qu’il refuserait, ou qu’il déchiffrerait avec difficulté, auxquels, parfois, il répondrait aussi. Les lieux vont prendre corps en une intrigue pathétique, mélodramatique, douloureuse, sanglante, non sans quelque sensiblerie voire mièvrerie quelquefois. Les noyés et les cyclistes, les accros du téléphone mobile et les passionnés de jogging, les ponts, les murs et les immeubles, l’eau horizontale et les dénivellations subites, les voies ferrées, les trains et les usagers, et tant d’autres protagonistes, aimables ou violents, agités ou paisibles, heureux ou déçus y croiseront leurs destins multiples mais étrangement unis dans une même angoisse, une même quête.

Photographie : ® Régis Labourdette