« C’est la faute à Le Corbusier », l’exemple de Belleville

Date

15 Fév 2015
Expiré!

Heure

14h00 - 18h00
2015 02 15b

Promenade proposée en partenariat avec la Cie Influenscènes

En introduction à la pièce éponyme, cette promenade nous baladera d’époques en époques, dans un quartier – Belleville – fortement, voire violemment marqué par différentes phases d’urbanisation : des lotissements construits à la va-vite au XIXème siècle, à la tabula rasa des années 1950 à 70, avant des politiques de rénovation et de réhabilitation plus « douces ».

On pourra s’extasier devant de charmants cœurs d’îlots réhabilités découvrant d’insoupçonnées villas fleuries, regretter la froideur de la place des Fêtes et de sa dalle ouverte aux quatre vents ; mais il s’agira surtout de réinscrire ces réalisations dans leur contexte, s’interroger sur les raisons de ces évolutions si brutales en matière de conception et d’aménagement urbains.

Après une déambulation entre barres et tours, on prendra le chemin du « retour à la rue » caractéristique des projets urbains réalisés à partir des années 1980, en opposition aux réalisations des décennies passées ; on s’essaiera à une « critique de la critique », pour se demander si un modèle urbain indépassable a ainsi été trouvé, et donc si, pour le reste, c’est vraiment « la faute à Le Corbusier » !

Cette promenade vous est proposée en préambule à la pièce co-réalisée par le Vingtième Théâtre et la Cie Influenscènes, jouée le même soir et jusqu’au 22 février.

Concepteur

Marie-Laure Guihard

Chef de projets d'aménagement urbain