Le milieu vivant mis en scène. L’arbre, le parigot et l’oiseau : quelles utopies et quelles réalités dans le XXe arrondissement parisien ?

Date

11 Fév 2012
Expiré!

Heure

13h00 - 17h00
2012 02 11

A partir des années 1990, les préoccupations écologiques inspirent la création de nouveaux jardins, plus naturels et plus sauvages dans la forme, dans le choix des végétaux et dans la gestion. Hors les murs (des jardins) la ville elle-même, dans ce qu’elle abandonne ou ce qu’elle projette, fait nettement participer le milieu sauvage, le recompose, se repose sur lui, lui laisse sa part de hasard et y cultive parfois même une forme de mystère.
Les rues du 20e arrondissement, le village de Charonne, le cimetière du Père Lachaise, le Jardin naturel sont de petits paradis pour les 429 espèces végétales recensées dans l’arrondissement (contre 41 dans le 2e arrondissement) ainsi que les 129 espèces d’oiseaux. Par quel processus ce bout de ville permet-il plus qu’ailleurs leur installation ?
Pourtant, la ville, les Parisiens, les murs, les routes deviennent de plus en plus hermétiques à ce qui les entoure alors qu’il suffirait d’accepter une faille, d’autoriser une friche, de tolérer une ruine, de tolérer le moche, le sale, pour tout changer et cohabiter avec des parisiens encore plus nombreux, encore plus différents, tous à poils… ou à plumes.

Concepteur

Jean-Philippe Teyssier

Paysagiste DPLG

Cycles de promenades