Pantin : la ville et ses mutations
Fernand Pouillon des deux côtés de la Méditerranée.
L’Association Les Promenades Urbaines et l’Association Bel Horizon d’Oran se sont engagées depuis deux ans dans un partenariat visant à établir un dialogue sur l’architecture et l’urbanisme tels qu’ils se pratiquent au Maghreb et en France.
Cette année, grâce à la subvention accordée par l’Unité Affaires Internationales et Européennes (Voisinage Méditerranée) de la Région Île-de-France, nous pourrons réunir des membres des deux associations pour organiser des promenades aussi bien à Oran qu’à Paris sur le thème de l’architecture des années 50 et 60.
C’est l’activité de Fernand Pouillon qui sera essentiellement retenue pour l’aborder très concrètement. Et nous verrons que c’est en Algérie que bien des conceptions novatrices ont été d’abord inaugurées.
Pantin : la ville et ses mutations
Depuis les années 30, entre ligne de métro, canal de l’Ourcq et chemin de fer, Pantin a été le lieu de plusieurs opérations importantes qu’il est possible d’apprécier et différencier. La piscine a dû pour s’installer redessiner son paysage. La résidence Victor Hugo de Pouillon ouvre d’étonnantes perspectives quand le grand ensemble de Denis Honegger respecte astucieusement l’alignement. Quant au Centre administratif de Jacques Kalisz, il s’est créé un monde quasi autonome tandis que la récente rénovation des grands moulins a recousu des liens.
Le travail de Pouillon est probablement celui qui est marqué de la plus grande originalité : comment l’expérience algérienne de cet architecte a-t-elle pu être acclimatée en Île-de-France ?