La programmation / Cycles de promenades
La ville en mots
Proposée par Régis Labourdette
Cette série propose la lecture publique de fictions spécialement écrites pour la circonstance, et dans le cadre même qui a présidé à leur écriture.
La ville, ses lieux et ses gens sont une force parfois très visible, parfois quasi impalpable, ils créent une énergie qui imprègne l’habitant, le passant ou le visiteur, même à leur insu. C’est qu’il y a un ordre complexe dans le réel, dont on passe sa vie à n’avoir qu’une idée fragmentaire, appauvrie. Comme si la ville pouvait être comparée à une immense phrase, à des mots, à une syntaxe que chacun lirait sans y prendre garde ou qu’il refuserait, ou qu’il déchiffrerait avec difficulté, poursuivrait, reprendrait, auxquels, parfois, il répondrait aussi.
Ces mécanismes délicieux, insidieux ou tragiques ne seront pas mis au jour selon les procédures habituelles de la description analytique mais apparaîtront dans le dévoilement de sensations, de mots, d’une trame ou d’un récit qui auront l’ambition d’être totalement consubstantiels à la ville, ses rues, ses espaces. Rien de froidement systématique ou d’imposé de l’extérieur en cette opération, car c’est à la ville elle-même que s’abandonnera l’intuition, c’est la ville seule, dans ses apparences et son histoire, qui en sera le guide.
Cette série propose la lecture publique de fictions spécialement écrites pour la circonstance, et dans le cadre même qui a présidé à leur écriture.
La ville, ses lieux et ses gens sont une force parfois très visible, parfois quasi impalpable, ils créent une énergie qui imprègne l’habitant, le passant ou le visiteur, même à leur insu. C’est qu’il y a un ordre complexe dans le réel, dont on passe sa vie à n’avoir qu’une idée fragmentaire, appauvrie. Comme si la ville pouvait être comparée à une immense phrase, à des mots, à une syntaxe que chacun lirait sans y prendre garde ou qu’il refuserait, ou qu’il déchiffrerait avec difficulté, poursuivrait, reprendrait, auxquels, parfois, il répondrait aussi.
Ces mécanismes délicieux, insidieux ou tragiques ne seront pas mis au jour selon les procédures habituelles de la description analytique mais apparaîtront dans le dévoilement de sensations, de mots, d’une trame ou d’un récit qui auront l’ambition d’être totalement consubstantiels à la ville, ses rues, ses espaces. Rien de froidement systématique ou d’imposé de l’extérieur en cette opération, car c’est à la ville elle-même que s’abandonnera l’intuition, c’est la ville seule, dans ses apparences et son histoire, qui en sera le guide.
La cycliste de Pantin
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La péniche assoupie
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Bon souvenir de… Mai 68
Aucune promenade n’est pour le moment programmée mais nous revenons très prochainement !