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Promenades dans la littérature et le cinéma

Les Bâtisseurs

De Jean Epstein (1938)

Promenades dans la littérature et le cinéma

Les Bâtisseurs

De Jean Epstein (1938)

Jean Epstein (1897-1953), figure mythique du cinéma en France dans la première moitié du XXe siècle, est surtout connu pour ses écrits théoriques, ses films avant-gardistes et ses films bretons. Il a aussi répondu à des commandes politiquement engagées. C’est le cas des Bâtisseurs, documentaire (48 minutes) réalisé en 1937 à la demande de la Fédération nationale des travailleurs du bâtiment des travaux publics et des matériaux de construction, affiliée à la CGT. Dans ce survol de l’histoire de l’architecture européenne, art, artisanat, technique, société et politique sont entraînés dans une sorte d’hymne très marqué par le Front Populaire et ouvrant sur des revendications explicites. C’est d’ailleurs un Hymne au travail, écrit par Robert Desnos et mis en musique par Arthur Honegger, qui en fait la conclusion. Une douzaine de minutes (entre les minutes 13 et 25) sont consacrées à Perret et Le Corbusier. C’est l’occasion de voir l’église du Raincy en construction et de repenser à une promenade menée par David Peyceré en octobre dernier.

 

En savoir plus ICI

Jean Epstein (1897-1953), figure mythique du cinéma en France dans la première moitié du XXe siècle, est surtout connu pour ses écrits théoriques, ses films avant-gardistes et ses films bretons. Il a aussi répondu à des commandes politiquement engagées. C’est le cas des Bâtisseurs, documentaire (48 minutes) réalisé en 1937 à la demande de la Fédération nationale des travailleurs du bâtiment des travaux publics et des matériaux de construction, affiliée à la CGT. Dans ce survol de l’histoire de l’architecture européenne, art, artisanat, technique, société et politique sont entraînés dans une sorte d’hymne très marqué par le Front Populaire et ouvrant sur des revendications explicites. C’est d’ailleurs un Hymne au travail, écrit par Robert Desnos et mis en musique par Arthur Honegger, qui en fait la conclusion. Une douzaine de minutes (entre les minutes 13 et 25) sont consacrées à Perret et Le Corbusier. C’est l’occasion de voir l’église du Raincy en construction et de repenser à une promenade menée par David Peyceré en octobre dernier.

 

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